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En automne et en hiver, beaucoup de choses changent pour un cheval. Par le transition du pâturage à l’étable votre cheval fait moins d’exercice et ses besoins énergétiques changent. En outre, l’herbe contient moins de nutriments en automne et le passage de l’herbe au foin peut entraîner des carences en vitamines et en minéraux. Chaque cheval est différent et, surtout pendant les mois froids, il peut être difficile de trouver le bon équilibre nutritionnel. Nous vous en dirons donc plus sur l’alimentation des chevaux en automne et en hiver dans ce blog !
L’un des changements les plus importants de l’automne est la transition du fourrage de l’herbe fraîche au foin. De nombreux chevaux seront mis à l’écurie en hiver et, de plus, la valeur nutritionnelle de l’herbe est très faible en hiver. Il est donc important que votre cheval dispose en permanence d’une quantité suffisante de foin de haute qualité. De plus, commencez à temps la transition de l’herbe au foin. En effet, il est important que tout changement dans l’alimentation d’un cheval se fasse progressivement pour assurer l’équilibre digestif. En outre, vous pouvez également apporter un soutien supplémentaire à la digestion de votre cheval avec diverses herbes, comme un mélange d’herbes spécialement formulé pour la
l’estomac
ou
intestins
.
Le processus de séchage de l’herbe en foin entraîne la perte d’un grand nombre de nutriments importants. La proportion de vitamines et de minéraux dans le foin est particulièrement faible. Les carences en vitamines et en minéraux peuvent avoir des conséquences désagréables sur la digestion et la résistance. Il est donc important de combler les lacunes dès l’automne. Un soutien digestif populaire en hiver est
huile de lin
ou
levure de bière
. La levure de bière est naturellement riche en acides aminés et en minéraux tels que le fer, le zinc, le magnésium et le chrome. En outre, l’huile de lin est une source importante d’acides gras oméga-3 et contribue à une bonne digestion en hiver.
Une vitamine importante dont le cheval manque souvent en hiver est la
vitamine E
. La vitamine E est un antioxydant qui, entre autres, favorise l’élimination des déchets musculaires et contribue au bon fonctionnement des muscles et à la fertilité. Un cheval n’est pas capable de fabriquer sa propre vitamine E et dépend donc de l’alimentation. L’herbe étant la principale source de vitamine E pour les chevaux, il est important d’apporter un soutien supplémentaire à votre cheval en automne et en hiver, par exemple par les moyens suivants
Huile naturelle de vitamine E
.
Un cheval non ferré et en bonne santé a une “zone de confort” comprise entre -5 et +15 degrés Celsius. Cela signifie que les chevaux peuvent réguler leur chaleur de manière autonome entre ces deux températures. Un cheval est donc beaucoup plus susceptible de souffrir de la chaleur en été que du froid en hiver. Pourtant, il y a des moments où un cheval peut être froid. Ainsi, les chevaux rasés ne disposent pas de la couche isolante de leur pelage, d’où la nécessité d’une couverture. Il en va de même pour les chevaux qui, en raison de leur âge avancé ou d’une maladie, ne sont pas en mesure de produire un bon pelage d’hiver pour se réchauffer. En outre, le refroidissement éolien d’un enclos ou d’un pâturage peut chuter considérablement en raison, entre autres, de vents forts. Pendant ces périodes, il est particulièrement important d’offrir à votre cheval suffisamment de fourrage grossier. La digestion des fourrages agit comme un chauffage pour le cheval, ce qui lui permet de se réchauffer littéralement. Veillez donc à ce qu’il y ait suffisamment de foin, d’ensilage préfané ou de paille. Ne donnez pas à votre cheval des aliments concentrés supplémentaires pour qu’il reste au chaud : cela n’a pas le même effet que la digestion des fourrages grossiers et n’apporte donc pas de chaleur supplémentaire à votre cheval.
On dit parfois qu’il n’est pas bon pour un cheval de boire de l’eau glacée. Ce n’est pas vrai ! Par nature, les chevaux préfèrent même l’eau froide. En effet, selon l’instinct du cheval, l’eau froide est plus fraîche et le risque d’infection est donc moindre. Cependant, il y a quelques réserves à faire. Par exemple, il n’est pas bon de faire boire de l’eau froide à votre cheval après un exercice intense. De plus, les chevaux ont tendance à boire de plus petites quantités d’eau froide (glacée). Boire trop peu d’eau peut provoquer des coliques, essayez donc de proposer de l’eau tiède lorsqu’il fait très froid.
De plus, en hiver, veillez à ce que l’eau de votre cheval ne gèle pas. Une astuce pratique pour garder les bols d’eau à l’abri de la glace consiste à y placer une balle (vide) ou un canard en caoutchouc. Comme la balle ou le canard en caoutchouc flotte, le bol d’eau risque beaucoup moins de geler.
Les coliques peuvent survenir tout au long de l’année et ne sont pas liées à une période spécifique. Pourtant, dans la pratique, les coliques sont beaucoup plus fréquentes en automne et en hiver qu’au printemps et en été. En effet, de nombreuses causes de coliques sont typiques des mois les plus froids. Par exemple, un cheval fait souvent moins d’exercice en hiver, ce qui augmente le risque de coliques de constipation. Boire moins, entre autres de l’eau trop froide, augmente également le risque de constipation colique. En outre, en automne et en hiver, les chevaux sont plus souvent dans des enclos et broutent des pâturages dénudés. Ainsi, un cheval ingère sans le savoir une grande quantité de sable, ce qui crée un risque de colique de sable. Pour éliminer l’excès de sable, vous pouvez donner à votre cheval une cure de graines de lin. Combinées à l’eau, les graines de lin se transforment en une substance gélatineuse dans l’estomac, à laquelle le sable adhère. Il est donc naturellement éliminé de l’organisme du cheval.
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