Au secours ! mon cheval
est un ongulé

Boiterie chez le cheval

La boiterie chez le cheval est une affection très douloureuse, où l’inflammation du sabot cause des problèmes. Il existe plusieurs causes, mais l’apparition de la maladie est souvent liée à un déséquilibre du métabolisme du sucre. Les boiteries sont typiques du printemps et de l’été, mais un cheval peut aussi devenir boiteux en automne. Mais comment reconnaître que votre cheval souffre de fourbure ? Quelles sont les causes de cette affection et, surtout, comment la prévenir et la traiter ?

Qu’est-ce que la fourbure ?

La fourbure équine, également appelée laminite, est une inflammation entre la paroi du sabot et l’os du sabot. L’os du sabot est attaché à la paroi du sabot par des lamelles. Lorsque ces lamelles s’enflamment, elles provoquent un gonflement, une pression et beaucoup de douleur chez le cheval. En outre, l’inflammation peut provoquer de la fièvre. L’inflammation peut entraîner un relâchement de la liaison entre la paroi du sabot et l’os du sabot, ce qui fait basculer l’os du sabot. À un stade avancé, l’os du sabot peut s’enfoncer complètement dans le sabot et s’enfoncer dans la sole. En général, la fourbure apparaît d’abord sur les deux sabots avant, mais elle peut aussi toucher les quatre pattes en même temps. Un cheval ou un poney qui a déjà souffert de fourbure restera toujours sensible à cette affection.

La différence entre la fourbure aiguë et la fourbure chronique

La fourbure chez le cheval se présente sous deux formes : aiguë et chronique. Lorsque votre cheval souffre de fourbure aiguë Les symptômes apparaissent soudainement et sont également assez graves dans la plupart des cas. Il est donc tout à fait clair que votre cheval souffre beaucoup et qu’une action immédiate est nécessaire. En cas de fourbure aiguë, il est important que votre cheval soit traité par un vétérinaire dès que possible. Dans ce cas, vous pouvez certainement parler d’urgence. Fourbure chronique est la conséquence d’une fourbure aiguë qui n’a pas été traitée correctement ou à temps, ou d’une fourbure progressive sans symptômes. Dans de nombreux cas de fourbure chronique, l’os du sabot s’est déjà détaché de la paroi du sabot, ce qui permet à l’os du sabot de s’affaisser.

Comment reconnaître une fourbure ?

La phase initiale de la fourbure, parfois appelée fourbure légère, se reconnaît à la raideur et à la rigidité de votre cheval. Les sabots peuvent devenir chauds ou s’épaissir le long du bord de la couronne et la fourchette du sabot peut devenir sensible. À un stade plus avancé, un cheval ou un poney atteint de fourbure peut soudainement commencer à marcher en boitant, “sur des œufs” pour ainsi dire. Le sabot est chaud, le bord de la couronne est chaud et gonflé. Souvent, le cheval essaie de soulager ses sabots en les plaçant très en avant. Dans les cas les plus graves, le cheval préfère se coucher et ne veut plus marcher du tout.

Symptômes de la fourbure

Voici quelques-uns des symptômes qui peuvent indiquer la présence d’une fourbure chez votre cheval :

• Raideur, marche prudente ou même refus de marcher.
• Sabots chauds et sensibles et épaississement du bord de la couronne
• Battement de cœur palpable dans la cavité du paturon
• Se relayer pour soulager les sabots et ne pas vouloir faire de virages en conséquence, par exemple

À un stade avancé de la fourbure, les symptômes suivants peuvent apparaître :

• La position typique du sabot : les pattes avant sont tendues vers l’avant et le poids est placé sur les pattes arrière, qui sont placées loin sous le corps.
• S’allonger et ne pas pouvoir ou vouloir se relever

Causes de la fourbure

L’arthrose chez les chevaux peut avoir de nombreuses causes différentes et il n’est pas toujours possible de déterminer avec précision ce qui est à l’origine de la maladie. Heureusement, on en sait de plus en plus à son sujet. Nous avons répertorié pour vous les quatre causes les plus courantes de la fourbure :

1. Surcharge pondérale

L’obésité et la fourbure vont de pair. Elle entraîne une moins bonne condition physique et un risque accru de résistance à l’insuline. En outre, l’augmentation du poids exerce une pression supplémentaire sur les sabots. La résistance à l’insuline est une insensibilité à l’insuline, dont la fonction principale est de réguler le taux de sucre dans le sang. Les chevaux présentant une résistance à l’insuline produisent beaucoup d’insuline pour traiter les sucres qu’ils absorbent de la nourriture. Une longue montée d’insuline rend les cellules insensibles à l’insuline. Le cheval finit par ne plus pouvoir produire suffisamment d’insuline pour maintenir le taux de sucre dans le sang. Le cheval est alors particulièrement exposé à la fourbure.

2. L’alimentation

Une cause fréquente de fourbure est l’ingestion d’une trop grande quantité d’aliments à haute teneur énergétique ou de glucides rapides. Par exemple, en donnant une grande quantité de concentré en une seule fois. Il est également très risqué de donner une alimentation riche en mélasse ou de manger de l’herbe fraîche (de printemps) à forte teneur en fructanes. Avec trop de sucres rapidement digestibles, il y a une mauvaise sélection de la flore bactérienne dans le cæcum. Les formes de bactéries acidifiantes se développent plus rapidement et créent un environnement plus acide. La paroi intestinale peut alors devenir malade et transmettre des toxines par le sang. Si ces substances pénètrent dans le sang, une fourbure peut survenir.

3. Maladies

La présence de maladies ou de perturbations dans le système hormonal d’un cheval, comme le syndrome EMS ou le PPID. Ces maladies perturbent le métabolisme, l’équilibre hormonal et éventuellement le métabolisme du sucre. Bien que la raison exacte pour laquelle cela peut conduire à la fourbure ne soit pas encore claire, il s’agit de la principale cause de fourbure chez les chevaux.

4. Ecchymoses au niveau de la semelle

Le fait de ne pas être paré et/ou ferré correctement et à temps par un maréchal-ferrant reconnu peut entraîner des meurtrissures de la sole et une inflammation du sabot. Le déséquilibre du sabot se traduit par une réduction de la circulation sanguine, un mauvais fonctionnement du mécanisme du sabot et l’apparition de points de pression aux mauvais endroits. Le cheval est alors plus susceptible de contracter une fourbure.

Que faire en cas de fourbure ?

Si vous suspectez une fourbure chez votre cheval, il est important de consulter immédiatement un vétérinaire. Pour éviter que la fourbure ne devienne chronique, il est nécessaire de prendre des mesures appropriées. Grâce à différents tests, notamment des tests cliniques, des radiographies et des analyses de sang, le vétérinaire cherchera à déterminer exactement où se situe l’inflammation et à quel stade elle se trouve. Sur la base des résultats de ces examens, le vétérinaire établira un plan de traitement de la fourbure. En outre, le traitement est presque toujours suivi de conseils en matière d’alimentation. Il est donc important que les chevaux atteints de fourbure consomment le moins de sucre possible. Le maréchal-ferrant joue également un rôle important dans le plan de traitement. Le traitement et la guérison de la fourbure sont donc le fruit d’une collaboration précise entre le vétérinaire, le maréchal-ferrant et le propriétaire, chacun ayant un intérêt majeur dans la santé de votre cheval. L’efficacité du traitement de la fourbure et le temps qu’il faut à votre cheval pour se sentir mieux dépendent donc de la gravité initiale de la fourbure, de la rapidité d’intervention et du choix du bon traitement.

En un coup d’œil :

• Consultez toujours votre vétérinaire immédiatement si vous soupçonnez une fourbure.
• Ne faites pas marcher votre cheval : cela lui fait très mal et peut entraîner un détachement plus important de l’os du sabot de la paroi du sabot.
• Arrêtez de donner des concentrés à votre cheval et donnez-lui des aliments à faible teneur en sucre.
• Arrêtez ou évitez le pâturage.
• Placez votre cheval sur une surface sablonneuse humide pour refroidir le sabot et répartir/relâcher la pression sur le sabot.
• Prévoyez une écurie propre avec une litière abondante dans laquelle votre cheval pourra facilement s’allonger lorsque la position debout lui fait trop mal.

Prévention de la fourbure

Les boiteries peuvent être très graves. Bien qu’il ne soit pas toujours possible de l’éviter, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour la prévenir :

• Évitez de faire paître les animaux dans des pâturages à forte teneur en fructanes. Le fructane (un type de sucre) se trouve naturellement dans l’herbe et est difficile à décomposer pour les chevaux. La teneur en fructanes dépend en grande partie de l’ensoleillement et de la température. Par exemple, les fructanes sont faibles lorsqu’il fait plus de 15 degrés Celicus et que le ciel est nuageux, mais les fructanes sont dangereusement élevés dès qu’il gèle la nuit et qu’il y a du soleil pendant la journée. Cette dernière situation se produit souvent au printemps, vous devez donc être très prudent pendant cette période où votre cheval est sujet à la fourbure. Dans notre blog, vous trouverez plus d’informations sur le pâturage de printemps et sur la meilleure façon de développer le pâturage.
• Limitez la consommation de sucres et de féculents. Pour les chevaux sensibles aux sucres, choisissez des aliments (concentrés) contenant peu de sucres sous forme d’amidon. Les céréales telles que le maïs et le blé sont naturellement riches en sucres, il est donc préférable de ne pas choisir des aliments à base de blé et de maïs. Ajustez également la quantité de concentré lorsque votre cheval sort au pâturage.
• Prévenir l’obésité. En empêchant votre cheval de grossir, vous évitez également les problèmes de résistance à l’insuline. Pour de nombreux animaux, la meilleure solution consiste à ne donner que du foin maigre et à limiter le pâturage.
• Prévenir les carences en magnésium. Une carence en magnésium rend les cellules plus insensibles à l’insuline, ce qui entraîne des fluctuations plus importantes de la glycémie.

Soutien supplémentaire

En plus de tous les conseils ci-dessus, il est également conseillé de donner à votre cheval ou à votre poney un soutien supplémentaire avec un supplément tel que Glucose Support et/ou Magnésium. Surtout si votre cheval est sensible aux sucres ou s’il a déjà été laminé.

HorseFlex Glucose Support
favorise l’absorption du glucose, a un effet positif sur le système immunitaire et soutient le bon fonctionnement du pancréas et de l’intestin. Il aide à maintenir l’équilibre du taux de glucose en cas de fluctuation du taux de sucre dans l’herbe et de changement de ration. Très approprié pendant la saison de pâturage, lorsque la teneur en fructanes de l’herbe est élevée.

Le chélate de magnésium HorseFlex
est la forme de magnésium la mieux absorbée et convient donc parfaitement aux besoins accrus en magnésium. Une carence en magnésium rend les cellules plus insensibles à l’insuline, ce qui entraîne une fluctuation plus importante de la glycémie, raison pour laquelle une cure de magnésium est de plus en plus utilisée dans le traitement des chevaux atteints de fourbure.

Pour soutenir au mieux votre cheval, il est idéal d’utiliser l’offre combinée pour la saison des pâturages. Cet aliment combiné contient du Glucose Support et du Magnésium pour soutenir votre cheval lorsque les niveaux de fructanes sont les plus élevés au printemps.